Chez Gianfranco Ferré, les DA Stefano Citron et Federico Piaggi ont travaillé sur les coupes d'une manière élégante. C'est asymétrique mais pas désordonné. On pense cuir et matière satinée. C'est architectural et fort. Les tons sont plutôt unis: noir, blanc, bleu marine, bordeaux; seule la matière métallique offre à la tenue plusieurs tons comme l'or et l'argent.
Délicatesse, douceur, légèreté... oui, vous ne vous tromper pas, c'est bien une collection pour l'hiver. Rien que le décor est apaisant. On se sait pas si ces magnifiques bouquets de fleurs sont là pour nous rappelez notre impatience pour le printemps en temps d'hiver ou si c'est pour saluer le travail remarquable qu'a fait Raf Simons pour la Maison. Pour sa dernière collection chez Jil Sander, il n'a déçu personne: minimalisme, couleurs essentiellement claires, coupes droites ou ingénieusement plissées et manteau oversize. Standing ovation pour Raf Simons, personne ne voulait quitter la salle avant que le créateur revienne saluer une deuxième l'audience. Il a volé légitimement la vedette à tout le monde durant la MFW.
Emilio Pucci est pour moi la Maison italienne qui arrive toujours à dessiner une collection noble et sexy. Le décor habituel du palazzo doit jouer sur ce sentiment de noblesse, mais l'ensemble des tenues reste chic et sexy en toute circonstance. On retient de la transparence, des pantalons fuseau, du cuir, des broderies, et des motifs "kaléidoscope" pour la femme Pucci.
Collection beaucoup plus propre au temps hivernal et portable dans la vie que certains autres défilés. Les couleurs sont essentiellement sombres, et parfois, quelques nuances de violet colorent la collection. C'est portable tout en étant original: jupe en maille, en fourrure, en broderie, manteau brodé et ceinturé etc.
Les imprimés font mal aux yeux mais sont incroyables, les détails perlés/métalliques ne sont pas soigneux et pourtant ils font toute la différence dans la tenue, le maquillage et l'allure des mannequins font sévères tandis que la collection a davantage un coté amusant. Il me faut toujours un certain temps pour apprécier les collections Prada, car je n'arrive jamais à me projeter dedans au premier coup d'oeil. C'est seulement au bout de trois fois que je trouve la collection assez fabuleuse.
Il y a un comme un petit air des années 50 chez Francesco Scognamiglio... On retrouve les manches bouffantes en cuir, l'association noir/rose/blanc, les jupes plissées etc. Pour la collection, on retient du cuir, des "volumes géométriques", des manteaux oversize, des mini-robes, et un petit coté masculin.
Pour cet hiver, la femme Gucci sera romantique, sombre et puissante. Elle portera du velours, s'inspirera du 19e siècle pour s'habiller le jour et enfilera des robes aux détails fleuris, dévoilant sa peau sans vulgarité, pour le soir.
Alessandro Dell'Acqua, DA de No. 21, a dessiné une collection à la fois très féminine et décontracte. Les coupes sont travaillées. On apprécie les superpositions, les différences de longueur des coupes, les transparences, et l'excès de sequins pour les robes finales.
Alberta Ferretti a dessiné une collection romantique dans une atmosphère plutôt sérieuse: les couleurs sont unies et la démarche est droite. La femme du futur -proche- a inspiré la créatrice: "Le monde est vraiment dur en ce moment, et la femme a besoin d'être forte, parce qu'elle a un rôle important à jouer dans la société."
Klara Boscic chez Prada !! <3
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